Selon un récent sondage, plus des trois-quarts des Canadiens, issus de tous les horizons politiques, qui s’opposent aux clauses de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne, dont le but seraient d’éliminer la possibilité pour les municipalités de développer des politiques « d’achat local ».
De plus, 63 % des personnes qui ont admis soutenir fortement l’idée de libre-échange avec l’Europe estiment que les gouvernements locaux devraient pouvoir privilégier les soumissions d’entreprises canadiennes ou locales, quand ils attribuent des contrats. Selon Stuart Trew, du Conseil des Canadiens, cela est particulièrement vrai quand on considère l’argent que les gouvernements locaux dépensent dans les contrats publics : tous veulent préserver la possibilité d’acheter localement.
Le 18 octobre, quand le Premier ministre Stephen Harper a annoncé un « accord de principe » avec la Commission européenne, mettant fin à quatre années de négociations sur AÉCG proposé, les partis politiques et les médias ont surtout insisté sur les avantages potentiels de cet accord pour les secteurs de l’agriculture orientés vers l’exportation et pour les consommateurs de fromages et de voitures de luxe européens.
Cela dit, ils ont omis de mentionner les changements structurels plus importants et permanents que l’AÉCG imposerait à tous les niveaux de gouvernement, y compris aux municipalités.
Décidément, il y a encore beaucoup de zones d’ombre dans cet accord, pour signer la pétition pour plus de transparence, sur le site de l’Assemblée nationale, suivez ce lien – vous avez jusqu’au 6 février 2014 pour la faire circuler.