Lors de l’assemblée générale du 21 août dernier, le Syndicat national du Lait (CSD) et ses 200 membres se sont munis d’un mandat d’exercer des moyens de pression et le cas échéant, de déclencher la grève au moment jugé opportun.
C’est par un vote tenu par scrutin secret que 96 % des membres ont donné le mandat au bureau syndical d’entreprendre des moyens de pression.
« Depuis le début de la négociation, et malgré de nombreuses rencontres, on ne sent pas le désir réel de l’employeur de régler, rapidement, le renouvellement des conditions de travail, mais plutôt une volonté d’obtenir ce qu’il veut en tentant, avec le dépôt de nombreuses demandes, de modifier des conditions acquises depuis de nombreuses années », de préciser Christian Voyer, conseiller syndical à la direction de conflit à la Centrale des syndicats démocratiques (CSD).
Le Syndicat souhaite un règlement à court terme, car les salaires doivent être majorés de manière à permettre aux membres de faire face, notamment, aux défis de l’inflation et de la main-d’œuvre chez Natrel.
« Près de 30 années se sont passées sans conflit de travail chez Natrel Usine de Québec, mais les membres sont déterminés à agir pour obtenir des conditions de travail qui tiennent compte du contexte économique actuel. À cette fin, le Syndicat se prépare d’ores et déjà à mettre en place les moyens afin qu’advenant un conflit, les membres soient soutenus par le Syndicat pour se trouver de l’emploi pendant le conflit », d’ajouter Christian Voyer.
La prochaine rencontre de négociation se tiendra le 14 septembre prochain et le Syndicat entend livrer un message clair à l’employeur.