C’est avec consternation que nous avons appris le 28 juin la fermeture de l’usine de Masonite à Lac-Mégantic. La décision est tombée après un peu plus de quatre mois de conflit de travail. La convention collective est échue depuis le 31 décembre dernier. Quelques jours après que le syndicat ait déclenché une grève le 17 février dernier, l’employeur a répliqué en décrétant un lock-out.
Le syndicat a travaillé sans relâche pour arriver à une entente négociée avec l’employeur et s’est toujours montré disponible. Or, depuis que le lock-out a été déclenché, il n’y a eu que quelques rencontres de négociation, et ce, malgré la nomination d’un conciliateur par le ministre du Travail. Sans crier gare, Masonite met ses quelque 180 salariés à la rue plutôt que de s’asseoir à la table pour en arriver à une entente négociée avec le syndicat, ce que dénonce la CSD.
Cette fermeture est un coup dur pour l’économie régionale, qui a déjà été grandement éprouvée dans les dernières années.
Sans hésitation, la CSD prendra les mesures appropriées et nécessaires en vertu des lois du travail du Québec pour accompagner le mieux possible les travailleuses et travailleurs de l’usine dans le respect de leurs droits.