La CSD déplore les 184 décès enregistrés en 2013
Montréal, le lundi 28 avril 2014 – En ce 28 avril, la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) demande à tous ses membres de souligner la Journée internationale de commémoration des travailleuses et travailleurs morts ou blessés au travail en observant une minute de silence à 10 heures. Moment de recueillement pour rendre hommage aux personnes mortes ou blessées au travail, cette cérémonie est aussi l’occasion de rappeler l’importance de la prévention, qui est au cœur des préoccupations syndicales.
« En 2013, 184 décès reliés au travail ont été recensés. C’est encore beaucoup trop dans une société avancée comme la nôtre. Et même s’il y a 27 décès de moins qu’en 2012, il n’y a pas lieu de se réjouir. Diminuer le nombre de décès relié au travail année après année, travailler dans des milieux de plus en plus sains sont des objectifs non seulement louables, mais primordiaux afin d’enrayer le fléau. De plus, les maladies professionnelles comptent pour 121 de ces décès.Elles trouvent souvent leur source longtemps dans le passé. Il ne faudrait attendre des décennies pour découvrir que l’usage de certains produits ou technologies sont la source d’un nombre élevé de maladies aujourd’hui inconnues. C’est aujourd’hui qu’il faut y voir. Enfin, il ne faudrait pas oublier non plus qu’au Québec, c’est tout près de 90 000 personnes qui ont été touchées par un accident du travail ou d’une maladie professionnelle en 2013. Ça fait réfléchir! », relate Claude Faucher, vice-président de la CSD.
En 2009, la CSD, la CSN et la FTQ saluaient le dépôt à l’Assemblée nationale d’un projet de loi visant à proclamer le 28 avril comme Jour commémoratif des personnes décédées ou blessées au travail. Cette journée est soulignée depuis 26 ans par les organisations syndicales. Depuis 2011, les drapeaux de l’Assemblée nationale du Québec sont placés en berne tous les 28 avril.
La CSD demande à tous ses membres de souligner la Journée internationale de commémoration des travailleuses et travailleurs morts ou blessés au travail en observant une minute de silence à 10 heures, le lundi 28 avril prochain. Moment de recueillement pour rendre hommage aux personnes mortes ou blessées au travail, cette cérémonie est aussi l’occasion de rappeler l’importance de la prévention, qui est au cœur des préoccupations syndicales.
Le ruban noir, portons-le! (le texte se poursuit après l’image)
Un ruban noir qui symbolise le deuil par sa couleur, est remis aux membres.
La bougie commémorative
Symbole du 28 avril depuis 1996, la bougie commémorative est allumée un peu partout dans le monde en cette journée. Sa flamme rappelle nos moments d’embrasement et de souffrance, alors que la mèche symbolise la ligne fragile du temps qui passe dans nos vies.
En 2013, 184 décès reliés au travail ont été recensés. (le texte se poursuit après l’image)
C’est encore beaucoup trop dans une société avancée comme la nôtre. Et même s’il y a 27 décès de moins qu’en 2012, il n’y a pas lieu de se réjouir.
Les maladies professionnelles comptent pour 121 des 184 décès.
Elles trouvent souvent leur source longtemps dans le passé. Il ne faudrait attendre des décennies pour découvrir que l’usage de certains produits ou technologies sont la source d’un nombre élevé de maladies aujourd’hui inconnues. C’est aujourd’hui qu’il faut y voir.
En 2009, la CSD, la CSN et la FTQ saluaient le dépôt à l’Assemblée nationale d’un projet de loi visant à proclamer le 28 avril comme Jour commémoratif des personnes décédées ou blessées au travail. Cette journée est soulignée depuis 26 ans par les organisations syndicales.
À l’échelle mondiale, l’Organisation internationale du travail (OIT) estime que chaque année quelque 2,3 millions d’hommes et de femmes meurent d’accidents du travail ou de maladies professionnelles, dont près de 360 000 d’accidents mortels et environ 1,95 million de maladies professionnelles incurables.