C’est officiel, les personnes déléguées présentes au Congrès 2019 de la CSD ont unanimement mandaté la CSD, le 13 juin 2019, afin qu’elle revendique la mise sur pied d’un régime d’assurance médicaments entièrement public et universel. La CSD participera donc à la recherche de solutions que les pouvoirs publics pourraient envisager pour réduire la facture des médicaments au Québec et participera au débat qui s’engage au fédéral sur le régime d’assurance médicaments pan canadien, en respect des compétences du Québec.
En effet, considérant notamment que le Canada est le seul pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ayant un régime d’assurance maladie qui n’inclut pas l’assurance médicaments et que ses avantages seraient bénéfiques autant pour la population que pour les finances publiques, les personnes élues de la CSD sont convaincues qu’il faut se doter d’un régime d’assurance médicaments public et universel.
Rappelons que les régimes d’assurance collective en milieu de travail sont sous pression et qu’ils imposent de plus en plus des hausses de cotisation ou des baisses de couverture ou une combinaison des deux à leurs adhérents et que le régime public du Québec est lui aussi sous pression et que ses coûts augmentent presque sans cesse.
Mais encore, les carences du régime à deux vitesses actuel est inefficace et coûteux et les prix des médicaments au Québec sont en conséquence parmi les plus élevés au monde. De ce fait, les dépenses par habitant pour les médicaments au Québec sont aussi parmi les plus élevées au monde.
Le regroupement en un seul régime comporterait l’avantage de disposer d’un levier plus puissant pour négocier de meilleurs prix face aux compagnies pharmaceutiques. Avec un régime universel, l’État pourrait contrôler les honoraires des pharmaciens sur toutes les prescriptions comme il le fait présentement pour celles couvertes par le régime public.