Luc Vachon, président de la CSD, accompagné des présidences des autres centrales syndicales du Québec, a rencontré hier le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, ainsi que la ministre responsable du Travail, Dominique Vien. Dans le cadre de leur réunion annuelle entourant la Fête des travailleuses et des travailleurs, les présidences syndicales ont livré les revendications et les importantes préoccupations des femmes et des hommes qu’ils représentent, pour la société dans laquelle ils veulent vivre.
Entre autres, ils ont abordé l’importance de procéder rapidement à l’adoption du projet de Loi sur les normes du travail en plus de partager les préoccupations en matière de formation continue de la main d’œuvre pour l’adaptation aux emplois de demain. Considérant l’importance de réfléchir aux enjeux de l’emploi, du travail et de la qualité de vie au travail, ils ont d’ailleurs suggéré de tenir une rencontre où participeraient conjointement les représentants des centrales syndicales et des organisations patronales, le premier ministre, la ministre responsable du Travail, le ministre de l’Emploi et de la Solidarité social ainsi que la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation.
Les présidences ont également fermement demandé que des mesures soient prises pour réduire les compressions budgétaires ainsi que les charges de travail exagérées qui frappent notamment les travailleuses et les travailleurs de l’éducation et de la santé.
L’éducation ainsi que les soins de santé devraient toujours être au cœur des priorités du gouvernement en y consacrant toutes les ressources financières, humaines et matérielles nécessaires, et ce, sans les soumettre aux fluctuations politiques. « Malheureusement, certains s’affairent à donner faussement une mauvaise image des services publics alors qu’ils sont le meilleur moyen et le plus équitable d’offrir des services de qualité à toute la population », a précisé Luc Vachon, président de la CSD.
En cette année électorale, le président de la CSD a clairement indiqué que la centrale ne se positionnera pas derrière un parti politique et ne commentera pas la joute électorale. « Nous continuerons de livrer les revendications de nos membres, mais nous ne leur dirons pas pour qui voter », a indiqué Luc Vachon.
Rappelons que les centrales syndicales, ainsi que plusieurs syndicats, organisent conjointement une manifestation, le samedi 28 avril, pour faire connaître aux politiciens leurs revendications. Ils marcheront, entre autres, pour exiger des mesures pour améliorer la conciliation travail-famille-études, pour assurer un réinvestissement dans les services publics et les programmes sociaux, pour mettre en place des mesures concrètes pour mettre fin aux surcharges de travail, pour augmenter le salaire minimum à 15 $ l’heure, pour poursuivre la lutte contre les paradis fiscaux ainsi que pour assurer une transition juste pour les travailleuses et les travailleurs dans un contexte de virage vers une économie plus verte.